Neo-vintage quand j'veux!

Si t'es un peu comme moi, tu écoutes peut être George Brassens. Enfin, de temps en temps, faut pas déconner non plus. Alors, pour une fois, je vais être à la page et surfer sur la mode actuelle : l'art de faire du neuf avec du vieux, le "neo-vintage" à l'image des adolescents d'aujourd'hui qui ont visiblement passés leur été devant les reportages d'Arte sur le "Summer of Love" et qui désormais se fringent comme leurs parents au même âge alors qu'ils sont à l'âge où ils pensent que ces mêmes parents sont des cons finis, va comprendre.

Bref, l'extrait que j'ai extrait date de 1982 (d'où : néo vintage). A défaut de l'avoir écrit moi-même, j'aurai pu en toute modestie l'écrire moi-même (aujourd'hui, pas en 1982 pas'qu'j'avais 1 an à l'époque). Paragraphe bien pourri.

Allez, avec moi :

"Sans être tout à fait un imbécile fini,
Je n'ai rien du penseur, du phénix, du génie.
Mais je n'suis pas le mauvais bougre et j'ai bon coeur,
Et ça compense à la rigueur.

Refrain :
Quand les cons sont braves,
Comme moi, comme toi, comme nous, comme vous,
Ce n'est pas très grave,
Qu'ils commentent, se permettent,
Des bétises, des sottises,
Qu'ils déraisonnent,
Ils n'emmerdent personne.
Par malheur sur terre,
Les trois quarts des tocards,
Sont des gens très méchants,
Des crétins sectaires.
Ils s'agitent, ils s'excitent,
Ils s'emploient, ils déploient
Leur zèle à la ronde,
Ils emmerdent tout l'monde".

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[LaSof]

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